Sestrières: act 1

Pour 2013, les Europe de course en raquettes n'avaient pas lieu à Pragelato à proximité du tremplin olympique mais bien à Sestrières, station située à 2000 mètres d'altitude. Et l'altitude reste bien  là la grosse difficulté de cette course organisée par le Turin marathon. Sur un parcours de huit kilomètres, je me suis vraiment rendu compte des effets de l'altitude sur le corps. Après ma deuxième place à Trento sur le Mondial derrière Alex Baldaccini, j'avais à coeur de prendre ma revanche en ce début du mois de février et pour ma dernière course en raquette de la saison.

Dès le départ, nous nous positionnons en tête de course pour éviter les chutes et la casse d'une raquette. Au fur et à mesure des kilomètres, nous nous détachons du reste du groupe. Chacun notre tour, nous essayons de forcer le rythme mais en vain. Dans les derniers mètres de l'ascencion, il accélère la cadence et prend une dizaines de secondes d'avance. Mes jambes sont dures très dures même et le souffle est difficile. Je crains même un retour des poursuivants. Puis dans le long faux plat descendant jusqu'au stade de Sestrières, je parviens à recoller sur Alex. Tout va se jouer dans l'ultime kilomètre. Je décide d'attaquer et tente ma chance à plusieurs reprises. Je boucle le tracé en 31'19 très content de ma forme et d'avoir battu une pointure internationale en montagne et cross-country.

Une fois de plus, la rquette m'a permis de développer ma puissance musculaire cet hiver. C'est un trés bon moyen pour travailler différamment en vue des cross et des trails. Même s'il est difficile de conjuguer les deux entraînements, je conseille cette discipline à tous les adeptes de la montagne. Et même si cette discipline reste mineure et ne demande qu'à emerger, elle me semble un trés bon compromis l'hiver.

Place désormais au cross court avec mon club où nous visons une belle place par équipe au championnat de France...